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Un abrégé du récit de l’Hégire

Question: 10063

J'aimerais obtenir des informations sur l'Hégire (la migration) du Prophète (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui).

la réponse

Louange à Allah. Bénédiction et salut soient sur le messager d'Allah. Cela étant:

Quand les Mecquois intensifièrent leur répression contre les musulmans, Allah, le Très-Haut, leur ordonna d’émigrer pour établir la religion d’Allah en un lieu où ils seraient capables de L’adorer.

Allah, le Très-Haut, désigna pour eux Médine comme demeure d’asile (Dar Al-Hidjra), le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) ayant lui-même vu en rêve qu’il allait y immigrer.

D’après Abou Moussa (Qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a dit : « J'ai vu en rêve que j'émigrais de La Mecque vers une terre pleine de palmiers. Ma conjecture était que c'est Al-Yamama ou Hadjar, mais c’était Médine, [appelée alors] Yathrib… »  (Rapporté par Al-Boukhari (3352) et par Muslim (4217).

L’imam Al-Boukhari (3906) rapporte d’après Aïcha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) que le Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a dit aux musulmans : « ”J’ai vu dans un rêve le lieu de votre émigration (Hégire), une terre de palmiers située entre deux plaines de pierres noires qui sont les deux Harra (étendues de pierres volcaniques)”. Ainsi, ceux qui devaient émigré se sont dirigés vers Médine, et la majorité de ceux qui avaient émigré en Abyssinie sont revenus également à Médine. »

L’imam Al-Hafedh Ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Al Harra est une terre recouverte de pierres noires. Ce rêve est différent du rêve précédent cité dans le hadith d’Abou Moussa qui rapporte l’hésitation du Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) [entre deux destinations]. Ibn At-Tine a dit : « Il semble que le Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) ait vu en vision la demeure de l'Hégire (la terre d'émigration) avec des caractéristiques qui englobaient à la fois Médine et d'autres lieux. Par la suite, la caractéristique propre à Médine lui fut révélée, ce qui la désigna définitivement. »

Quant aux premiers Compagnons du Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) à avoir émigré, ils sont mentionnés dans le hadith suivant :
D’après Al-Baraâ (Qu'Allah soit satisfait de lui) : « Les premiers à arriver chez nous furent Mous’âb ibn Oumeïr et Ibn Oum Maktoum (Qu'Allah soit satisfait d’eux). Ils se mirent tout de suite à nous apprendre le Coran. Puis ils furent suivis par ‘Ammar, Bilal et Sa’d (Qu'Allah soit satisfait d’eux). Plus tard, Omar Ibn Al-Khattab (Qu'Allah soit satisfait de lui) arriva en compagnie de vingt personnes. Enfin le Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) arriva, et je n’ai pas vu les habitants de Médine se réjouir avec une intensité comparable à la joie manifestée à son arrivée. J'ai même vu les enfants s'écrier : “Voici le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) qui est venu !”… » (Rapporté par Al-Boukhari, 4560).

Le hadith suivant résume de nombreux autres événements de l’Hégire prophétique :
Aïcha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) a dit : « …Alors le Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) dit aux musulmans : ”J’ai vu dans le rêve le lieu de votre émigration (Hégire), une terre de palmiers située entre deux plaines de pierres noires qui sont les deux Harra (étendues de pierres volcaniques).” Ainsi, ceux qui devaient émigrer se dirigèrent vers Médine, et la majorité de ceux qui avaient émigré en Abyssinie revint également à Médine.

Abou Bakr se prépara pour se rendre à Médine et le Messager (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) lui dit : “Patiente. J’espère qu’Allah, le Très-Haut, m’accordera l’autorisation (à émigrer).” Abou Bakr lui dit : “Espères-tu cela ? Que mon père soit sacrifié pour toi !" Le Prophète (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) répondit : "Oui." Abou Bakr décida dès lors de l’attendre pour l’accompagner.

Pour ce faire, il nourrit, pendant quatre mois, deux de ses chamelles avec des feuilles d’acacia à épines… Puis Aïcha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : “Un jour nous étions assis dans la maison d’Abou Bakr à midi quand quelqu’un vint lui dire : “Voici le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) qui arrive, le visage couvert, à une heure à laquelle il n’avait pas l’habitude de nous rendre visite.” Abou Bakr dit : “Puisse mon père et ma mère soient sacrifiés pour lui ! Par Allah ! Il n’est venu à cette heure que pour une affaire grave.” Elle dit : “À son arrivée, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) demanda la permission d'entrer, qui lui fut accordée et il entra. Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) dit alors à Abou Bakr : “Fais sortir ceux qui sont avec toi.” Abou Bakr lui dit : “Ce ne sont que les membres de ta famille, que mon père soit sacrifié pour toi, ô Messager d'Allah !” Il [le Prophète] dit : “La permission de partir [en Hégire] m’a été accordée.” Abou Bakr lui dit : “Que je sois ton compagnon ! (C’est-à-dire : je veux t’accompagner) Puisse mon père soit sacrifié pour toi !”. Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) répondit : “Oui.” Abou Bakr dit : “Prends alors, que mon père soit sacrifié pour toi, ô Messager d'Allah, l'une de mes deux montures que voici.” Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) répondit : ”Seulement contre un prix.” Aïcha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : “Nous les préparâmes alors pour le voyage avec l’équipement le plus rapide, et nous leur préparâmes des provisions dans un sac en cuir.

Asmaa Bint Abou Bakr coupa un morceau de sa ceinture et s'en servit pour attacher l'ouverture du sac. C'est pourquoi elle fut surnommée “Celle aux deux ceintures” (Dhat An-Nitaqaïne)." Aïcha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : ”Le Messager d’Allah et Abou Bakr se rendirent à une grotte du Mont Thawr et s’y cachèrent pendant trois nuits.

Abdallah Ibn Abou Bakr, un jeune homme intelligent et vif d’esprit, passa la nuit avec eux et les quitta avant l’aube, pour se retrouver au matin à La Mecque avec les gens de Qouraïch comme quelqu'un qui y aurait passé la nuit. Il écouta bien tout ce qu’ils mijotaient et profita ensuite de l’obscurité de la nuit pour les rejoindre afin de les en informer.

‘Amer ibn Fouheïra, un affranchi d’Abou Bakr, faisait paître pour eux un petit troupeau de brebis laitières, qu'il ramenait auprès d'eux après la tombée de la nuit. Ils trayèrent du lait frais de ces brebis. Ensuite il les reconduisit paître aux premières lueurs de l’aube. Il fit cela chaque nuit, pendant ces trois nuits.

Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr louèrent les services d’un homme issu des Banou Ad-Dil, eux-mêmes, issus des Banou Abd-‘Ady. L’homme était un guide expert. Il partageait encore les croyances des Qoureïchites, mais ils lui firent confiance et lui remirent leurs deux montures, et lui donnèrent rendez-vous à la grotte de Thawr après trois nuits. Il se rendit auprès d’eux à l’aube de la troisième nuit (le jour fixé) avec leurs deux montures. 'Amer ibn Fouheïra et le guide se mirent en route avec eux, empruntant la route côtière. »

L’imam Ibn Chihab Az-Zouhri (Puisse Allah lui accorder Sa Miséricorde) dit : Abderrahmane ibn Malek Al-Moudladji, neveu de Souraqa ibn Malek ibn Djou’choum, m’informa que son père lui avait dit qu’il avait entendu Souraqa ibn Djou’choum dire : « Des émissaires des mécréants de Qouraïch nous abordèrent, offrant une récompense équivalente au prix de sang (la Diyya) pour quiconque capturerait ou tuerait le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr. »

Alors que j’étais dans une assemblée de ma tribu, Banou Moudlidj, un homme d’eux arriva et se tint debout devant nous qui étions assis, et dit : « Ô Souraqa ! Je viens d’apercevoir des silhouettes sur la côte et je pense que c’est Mohammed et ses compagnons. » … Souraqa dit : « J’eus tout de suite compris que c’était bien eux, mais je lui dis : “Non, ce ne sont pas eux, mais tu as dû voir Untel et Untel partis sous nos yeux [à la recherche de leur bête perdue] … Je restai un moment dans l’assemblée puis je me levai et je rentrai [chez moi]. J’ordonnai à ma servante (esclave) de sortir mon cheval et de le tenir prêt derrière une colline en attendant mon arrivée. Je pris ma lance et je quittai la maison par l’arrière, traçant le sol avec sa pointe et abaissant sa partie supérieure, jusqu’à atteindre mon cheval et le monter (le but étant de sortir en cachette). Je l’éperonnai pour les rattraper, jusqu’à ce que je fus arrivé à proximité d’eux. Mon cheval trébucha et je tombai. Je me relevai et je plongeai ma main dans mon carquois. J'eus consulté le sort par les flèches divinatoires (Al-Azlam) afin de déterminer si je devais leur affliger de mal ou m'en abstenir. La flèche qui sortit indiquait ce qui me déplaisait. Je me remis à cheval sans tenir compte de l’indication des flèches divinatoires. Le cheval me rapprocha d’eux de sorte que j’entendais la récitation du Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui), qui ne se retournait jamais, tandis qu'Abou Bakr, lui, multipliait les regards en arrière. Les pieds avant de mon cheval s’enfoncèrent dans le sol jusqu’aux genoux, alors je tombai. Je l’ai grondé et il se releva, mais il eut du mal à dégager ses pattes. Lorsqu’il se redressa, une poussière se dégagea de l'endroit où ses pattes s’étaient enfoncées, montant vers le ciel comme de la fumée. J’ai tiré alors à nouveau au sort avec les flèches divinatoires et, une fois encore, ce fut le signe que je désapprouvais qui apparut. Comprenant cela, je les interpellai et leur promis de ne pas les nuire. Alors, ils s’arrêtèrent, et je montai mon cheval jusqu'à ce que je les eus rejoints. À cet instant, après tout ce qui m'était arrivé pour m’empêcher de les atteindre, il me vint à l'esprit que la cause du Messager d'Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) allait inéluctablement triompher. Alors, je lui dis : “ Ton peuple a offert une prime pour ta capture ou ta mort, d’un montant égal au prix du sang (la Diyya).” et je leur racontai ce que les gens voulaient faire d’eux. Je leur proposai aussi des provisions et les biens que j’avais, mais ils n’eurent rien voulu prendre de moi et ne me demandèrent rien, sauf qu’il dit : “Ne révèle rien à notre propos”. Alors je lui demandai de m’écrire son engagement à garantir ma sécurité. Il ordonna à ‘Amer ibn Fouheïra de l’écrire sur un bout de cuir. Puis le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) partit. »

L’imam Ibn Chihab Az-Zouhri (Puisse Allah lui accorder Sa Miséricorde) dit : « ‘Ourwa Ibn Az-Zoubeïr m’informa que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) rencontra Az-Zoubeïr qui faisait partie d’une caravane de musulmans marchands qui revenaient de Syrie. Az-Zoubeïr offrit au Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) et à Abou Bakr des habits blancs. »

Les musulmans de Médine avaient entendu parler du départ du Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) de La Mecque, alors ils se rendaient tous les matins à Al-Harra pour l'attendre jusqu'à ce que la chaleur de midi les fît rentrer. Un jour, après avoir longuement attendu, ils rentrèrent. Alors qu'ils rejoignaient leurs maisons, un homme parmi les juifs grimpa sur l’une de leurs forteresses afin d’observer quelque chose. Il aperçut alors le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) et ses Compagnons vêtus de blanc, vacillant dans le mirage. Le juif ne put s'empêcher de crier à pleine voix : « Ô communauté des Arabes ! Voici votre chance (fortune) que vous attendez ! » Les musulmans se précipitèrent vers leurs armes et allèrent à la rencontre du Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) au revers d'Al-Harra. Il se dirigea avec eux vers la droite jusqu'à ce qu'il s’arrêta chez les Banou ‘Amr ibn ‘Awf et ce fut un lundi du mois de Rabiʿ Al-Awwal.

Tandis qu’Abou Bakr se tenait debout pour accueillir les gens, le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) demeura assis en silence. Les Ansars arrivèrent, et ceux qui n'avaient pas encore vu le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) se mirent à saluer Abou Bakr (le prenant pour le Prophète), et cela dura jusqu'à ce que le soleil atteignît le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui). À cet instant, Abou Bakr s'approcha pour lui faire de l'ombre avec sa cape. C'est alors que les gens reconnurent le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui). Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) demeura parmi les Banou ‘Amr ibn ‘Awf un peu plus de dix nuits. C'est là que le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) bâtit la mosquée fondée sur la piété (la mosquée de Qoubaa), et il y accomplit la prière.

Ensuite, il (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) remonta sur sa monture et se mit en route, les gens marchèrent avec lui, jusqu’à ce que sa chamelle s’agenouillât à l’emplacement de son [actuelle] mosquée à Médine, endroit que les musulmans utilisaient comme lieu de prière. C'était une aire de séchage des dattes appartenant à Sahl et Souheïl, deux garçons orphelins sous la tutelle de As’ad Ibn Zourara.

Quand la chamelle s’agenouilla, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) dit : « C’est ici Inchallah la demeure. » Ensuite, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) invita les deux garçons, et négocia avec eux l’achat du terrain pour y construire une mosquée. Ils dirent : « Non, nous te l'offrons en cadeau, ô Messager d'Allah. » Mais le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) refusa de l'accepter d'eux comme un don, et il l'acheta finalement et y construisit une mosquée.

Le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) se mit à transporter des briques avec eux pour sa construction, et il disait en transportant les briques : « Voici le véritable fardeau (les briques d'argile), non pas le fardeau de Khaïbar (ce que l'on y transporte comme dattes, raisins secs, etc.), mais ceci est plus juste et plus pur, ô notre Seigneur. » Et il disait aussi : « Ô Allah, la véritable récompense est celle de l'Au-delà. Accorde alors Ta miséricorde aux Ansars et aux Mouhadjirines (Émigrants). » Il paraphrasait un poète musulman dont l’identité ne m’a pas été révélée comme dit Ibn Chihab : « Il ne nous est parvenu dans les hadiths que le Messager d'Allah (Bénédictions et salut d’Allah soient sur lui) eût cité un vers de poésie complet autre que celui-ci. » (Rapporté par Al-Boukhari, 3906)
Cependant, il y a une ambiguïté soulevée par certains sceptiques au sujet de la religion. Ils disent : “La Sîra (biographie du Prophète) rapporte que le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a émigré avec Abou Bakr, chacun sur une chamelle, et qu'ils sont entrés dans la grotte. Les mécréants de Qouraïch les ont poursuivis. S'ils avaient eu deux chamelles avec eux, les gens de Qouraïch auraient certainement su que Mohammed (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) et son Compagnon étaient entrés dans la grotte. Où étaient donc les deux chamelles ?”

Ces sceptiques cherchent à discréditer la religion afin que les gens doutent de la crédibilité de la biographie du Messager d'Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) et la considèrent comme un produit de l'imagination et du mensonge.

La réponse à cette ambiguïté est très simple et facile. La narration précédente qu'ils ont ignorée – ou feint d'ignorer – leur répond : le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) avait engagé un guide pour leur indiquer le chemin et cet homme était de la religion des mécréants de Qouraïch. Ils lui ont fait confiance et lui ont remis leurs montures, lui donnant rendez-vous à la grotte de Thawr après trois nuits avec leurs montures

Dans ce hadith, il y a une réfutation qui leur cloue le bec, et louange à Allah, le Très-Haut, pour la guidance après l'égarement.

Une anecdote étrange a eu lieu lorsque le Messager d'Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr (Qu’Allah soit satisfait de lui) étaient sur le chemin vers Médine :

Abou Bakr (Qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « J'ai dit au Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) – alors que nous étions dans la grotte – : « Si l’un d'entre eux regarde sous ses pieds, il nous verra. » Le Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a répondu : « Que penses-tu, ô Abou Bakr, de deux [personnes] dont Allah est le troisième ? » (Rapporté par Al-Boukhari, 3380 et par Muslim, 4389).

Voilà un résumé des événements marquants de l’Hégire.

Pour davantage de renseignements, se référer à l’ouvrage Al-Bidaya wa An-Nihaya de l’imam Ibn Kathir, 4/168-205).

Et Allah, le Très-Haut, sait mieux.

Référence

Source

Islam Q&A